Présentation d’établissements : La Structure Intermédiaire du Centre Hébergement et de Vie Sociale La Structure Intermédiaire (SI) fait partie du dispositif foyer, elle est un complément à l'accueil en hébergement collectif traditionnel de personnes adultes en situation de handicap, travailleurs d’Eta- blissement et Service d’Aide par le Travail ou retraités d’Etablissement et Service d’Aide par le Travail. Il s'agit, pour l'établissement, de louer des maisons ou des appartements en milieu ordinaire pour les usagers les plus autonomes désireux de bénéficier de ce type d’accompagneme nt. Ces locations permettent de proposer aux bénéficiaires un accompagnement éducatif hors les murs. Sur le prin- cipe d’une colocation, ce sont 2, 3 ou 4 résidents qui partagent leur quotidien avec l'aide d'éducateurs et de maî - tresse de maison. La SI, une étape nécessaire pour : Vérifier la bonne adéquation entre le désir, le projet et les capacités de la personne, Accompagner la personne dans un processus d’insertion dans son environnement pro- che, Guider la personne dans le respect des droits et des devoirs de la société, Travailler en collaboration avec l’institution pour pallier la solitude, Etre au plus près de la réalité d’un mode de vie en milieu ordi nair e. Actuellement au C.H.V.S. de l’Agenais 20 usagers vivent en SI, trois maisons sont localisées à Agen , une au Passage d’Agen et une à Laroque Timbaut. Deux appar tements attenants au foyer du site de Lamothe Poulin fonctionnent sur le principe de la SI, ils seront remplacés dans un avenir proche par deux autres maisons qui se- ront louées à Laroque Timbaut. Ces Logements situés dans un environnement ordinaire sont un maillon important dans cette chaîne d’un travail d’accompagnement vers l’extérieur. Ils jouent un rôle majeur comme outil d’évaluation et de formation des rési- dents du foyer à une future vie autonome. C’est une étape vers un passage en Service Accompagnement à la Vie Sociale, où l’usager deviendra alors bailleur de son propre logeme nt. G. BALI Directeur Ouverture des extensions du Foyer La Ferrette Comme nous l’avions annoncé dans les colonnes du journal de notre association il y a quelques mois, le Foyer de la Ferrette a ouvert deux extensions le 1 er juillet 2010, l’une dans l’ancien logement de fonction pour permettre à quatre personnes de vivre dans une certaine autonomie, la « Villa », et une autre unité, le « Patio », destinée à accueillir sept personnes « vieillissantes ». Quatre nouveaux salariés (trois Aide-Médico-Psychologiques et une maîtresse de maison) ont été recrutés pour ces nouvelles missions et quatre personnes handicapées ont pu également rejoindre le Foyer. Pendant les semaines précédentes, tout le monde a préparé ces évènements. Il a fallu faire quelques travaux d’amé- nagements et de peintures. La villa de fonction a été réaménagée pour accueillir les quatre personnes prévues, une centrale de sécurité y a été instal lée et reliée au système de protection incendie de l’établissement. Une cuisine inté - grée a été installée dans l’aile du « Patio ». Un nouveau véhicule, équipé d’un marchepied a été acquis pour cette unité. Les personnels chargés de ces deux unités se sont réunis pour réfléchir aux fonctionnements, procédures spécifiques et projets d’activit és. Enfin, le jour de l’emménagement est arrivé et tout le monde a intégré les nouvelles chambr es. Fin 2010 et après quelques mois de cette nouvelle vie, nous avons fait un bilan de ces actions. Il en ressort un constat qui confirme les termes du projet initial : les structures de taille plus humaine permettent une relation plus rapprochée et une écoute plus attentive avec les bénéficiaires, une diminution des phénomènes de vio- lence comme on les connaît dans la plupart des collectifs, des activités et des animations plus appropriées à la spéci- ficité de ces personnes. Que ce soit sur la villa de semi-autonomie ou sur l’unité des personnes vieillissantes, on remarque que les résidents sont détendus, participent à la vie collective sans difficultés, font des projets. Ils invitent leurs « collègues » du Foyer occupationnel à venir partager un repas, ou une soirée. Il est difficile de dire aujourd’hui quel sera l’avenir de ces deux unités : la vie en semi-autonomie suscitera-t-elle d’autres projets pour les quatre personnes concernées, et l e « Patio » pourra–t-il continuer à exister tel qu’il fonc- tionne aujourd’hui, ou bien, compte tenu du vieillissement et des pathologies associées, faudr a-t-il envisager sa mé- dicalisation ? G. FOUDRAL Directeur Du côté de l’Algeei 7